Viande ovine : le cours de l’agneau supérieur à 7 €/kg
En ce début du mois de novembre, la conjoncture du marché de la viande ovine n’a jamais été aussi favorable aux producteurs.
L’effondrement des cours de l’agneau à Pâques n’est plus qu’un mauvais souvenir. En ce début du mois de novembre, la conjoncture du marché de la viande ovine n’a jamais été aussi favorable aux producteurs. « En semaine 41, le cours français a atteint les 7,02 €/kg, soit +87 centimes d’une année sur l’autre », souligne l’Idele dans sa dernière note de conjoncture.
Toutes les conditions sont réunies pour que les cours restent encore à ce niveau dans les semaines à venir. Le marché est globalement équilibré et les importations de viande ovine reculent mois après mois (-13 % en huit mois). Les éleveurs français bénéficient d’une conjoncture européenne et mondiale qui leur est favorable. L’Union européenne manque globalement d’agneaux, les effectifs de brebis baissant continument. « En Australie, la reconstitution du cheptel ovin, facilitée par un hiver austral doux et humide, limite les disponibilités tandis qu’en Nouvelle-Zélande, la baisse du cheptel provoque un repli de l’offre », souligne l’Idele.
Cet automne, le marché de la viande ovine se replie de façon saisonnière après un pic de production durant l’Aïd el-Kébir qui a bien profité aux éleveurs au mois de juillet dernier. La demande, alors en hausse de 27 %, a assaini le marché de l’offre pour plusieurs mois. Et si la consommation a globalement baissé de 6 % depuis le début de l’année, la viande consommée en moins est avant tout de la viande qui n’a pas été importée et non pas de la viande produite en France.
