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Protéines végétales

Une région en quête d’autonomie alimentaire animale

Dans l’Allier, l’Ain et l’Isère, trois usines de trituration ont décidé de s’allier afin de produire des tourteaux locaux pour l’alimentation animale. Mais cet objectif de souveraineté alimentaire ne pourra se faire sans le développement des surfaces, notamment de soja et une solide contractualisation entre les coopératives, les producteurs de graines et les éleveurs.

Une région en quête d’autonomie alimentaire animale
Céréalier et éleveur de vaches laitières dans le Rhône, Jean-Claude Thomas (deuxième en partant de la gauche) affirme ne plus pouvoir se passer du soja expeller produit sur son exploitation, puis transformé par le groupe Oxyane. © Emmanuelle Perrussel/IAR

En Auvergne-Rhône-Alpes, les mots « trituration » et « autonomie alimentaire » ont dernièrement  rythmé de nombreuses discussions. La raison ? L’inauguration, à quelques jours d’écart, de l’usine de trituration du groupe Oxyane, située à la Côte-Saint-André (Isère) et de celle de Nutralp, implantée à Bâgé-Dommartin (Ain). Ces deux sites ont rejoint l’enjeu régional de relocalisation des protéines végétales pour l’alimentation animale et viennent ainsi compléter l’outil de trituration de l’Union des Coopératives Agricoles de l’Allier (Ucal), en fonctionnement depuis l’été 2022.  Développer davantage de surfaces Pour ces trois usines, partenaires du projet régional Coopéara, l’enjeu est de taille : réduire significativement la dépendance des coopératives à l’importation de tourteaux provenant du Brésil et des États-Unis, tout en répondant &a...

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