Une classe préparatoire pour intégrer les grandes écoles

P our intégrer la classe préparatoire aux grandes écoles « ATS bio » du lycée du Valentin, la seule exigence est d'être diplômé d'un BTSA ou de certains BTS ou DUT. D'après les statistiques, les élèves sont le plus souvent titulaires d'un baccalauréat scientifique et d'un DUT. Mais ce bagage ne suffit pas. Pendant près de huit mois, les 25 étudiants devront travailler afin d'accéder au niveau d'exigence requis. Plusieurs enseignements sont dispensés, tels les mathématiques, la physique, chimie, biologie, l'expression française ou encore l'anglais. Des devoirs sur table sont organisés chaque samedi matin, des interrogations orales le sont aussi le mardi après-midi. « C'est une année particulière, le concours est difficile. Il y a une pression importante, beaucoup de travail personnel à fournir », explique Maurice Chalayer, le proviseur. L'établissement veut aussi créer les conditions favorables à la réussite. Cela passe tout d'abord par la qualité et la stabilité de l'équipe pédagogique. Mais aussi par les équipements. « Les laboratoires profitent d'ailleurs à toute la communauté éducative. Les professeurs, qui interviennent dans d'autres classes, sont aussi imprégnés d'une certaine exigence », précise-t-il. Les élèves de la classe préparatoire sont souvent internes. L'établissement leur met à disposition des chambres individuelles, avec un accès à internet.
L'accompagnement passe aussi par des moments de ressourcement. Le lycée propose ainsi des séances de sophrologie à l'approche des examens. Depuis deux ans, quelques élèves participent même au semi-marathon de la ville. Un autre challenge, à l'image de cette année si particulière.
Débouchés variés
Cette année, les cinq épreuves écrites se dérouleront les 9 et 10 mai. Le lycée du Valentin est centre d'examen. Les oraux auront lieu à Paris, fin juin. Les résultats seront proclamés début juillet. Les élèves auront alors la possibilité d'intégrer l'une des quatre écoles vétérinaires ou encore une école agronomique publique. Mais tous n'auront pas cette chance. Certains choisiront de redoubler, d'autres se dirigeront vers des établissements privés, tels l'Isara à Lyon. Dans quelques années, ils seront donc vétérinaires ou posséderont le titre d'ingénieur agricole. Ces derniers pourront travailler dans des instituts techniques, des chambres d'agriculture ou encore des collectivités territoriales.
A. T.
NB : En Auvergne-Rhône-Alpes, le lycée Louis Pasteur, à Lempdes, propose aussi ATS-bio.