Soutien à la recapitalisation du cheptel
À la foire de Beaucroissant, Fabrice Pannekoucke, le nouveau président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a rencontré les agriculteurs, vendredi 13 septembre.

Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke, est allé à la rencontre du monde agricole, lors de l’ouverture de la Foire de Beaucroissant le 13 septembre dernier. En tant qu’ex-vice-président délégué à l’agriculture, l’élu a porté une oreille attentive aux demandes des agriculteurs. À commencer par celles des éleveurs ovins terrassés par la crise de la fièvre catarrhale ovine (FCO). « Nous avons rencontré le président de Région et le préfet de l’Isère pour leur demander où les instances en étaient dans la gestion de la crise, relate Jean-François Gourdain, le président de l’association des éleveurs ovins de l’Isère. Ça ne va pas assez vite. Commandés depuis quinze jours, les vaccins de la FCO-3 ne sont pas encore arrivés. Nous déplorons l’inertie. Tous les jours qui passent à attendre, des brebis crèvent. » L’éleveur estime à plus d’un million d’euros les pertes sur le cheptel ovin de l’Isère. « Cela va être dramatique l’année prochaine. » Sur le stand
FDSEA–JA, Aurélien Clavel, secrétaire général de la FDSEA de l’Isère, a interpelé le président de Région sur les effets de levier pour répondre à la crise de la FCO, tant sur le plan humain, en activant « les aides sociales le plus rapidement possible », que sur la prise en charge par le FMSE1. Il a aussi demandé le remboursement de la TFNB2 pour les éleveurs ayant essuyé des pertes.
Accompagner la production
Fabrice Pannekoucke a plusieurs fois assuré les éleveurs ovins comme bovins du soutien de la Région pour recapitaliser les troupeaux : dressant lui aussi un constat « de défaut d’anticipation », portant sa réflexion sur la « stratégie sanitaire de la France » qui ne produit plus de vaccins. Il a assuré que la Région assumerait son rôle d’accompagnement de la production et « travaille sur la recapitalisation » pour ceux qui ont perdu une partie de leur cheptel. Les modalités d’aide n’ont pas encore été définies.
Le président de Région a aussi fait des annonces concernant la filière noix mise à rude épreuve ces dernières années. Partant du constat « d’un défaut de consommation », il propose que la Région accompagne la filière dans un plan de communication.