Pas d’accord sur les chevreaux : les éleveurs inquiets
Agacée d’être « la variable d’ajustement des relations contractuelles entre les engraisseurs et les abatteurs », la Fnec demande à chacun des protagonistes de prendre leurs responsabilités.

« Situation insoutenable » « mépris porté aux éleveurs » et encore « le chantage au non-ramassage de nos chevreaux n'a que trop duré », indique la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) dans un communiqué diffusé le 3 mars. En cause, le prix du chevreau pour lequel les naisseurs ont consenti « depuis l’automne des baisses de prix (…) allant jusqu’à 80 % », explique la Fnec.
Agacée d’être « la variable d’ajustement des relations contractuelles entre les engraisseurs et les abatteurs », la fédération demande à chacun des protagonistes de prendre leurs responsabilités. Et ce d’autant qu’un accord de crise a été trouvé et signé en septembre dernier. Mais il n’est pas respecté, s’insurge la Fnec qui s’agace aussi qu’à « chaque démarrage de saison, on se retrouve dans cette position inconfortable ».
Bon an, mal an, ce sont environ 550 000 chevreaux qui sont abattus pour un volume de 3,2 millions de tonnes équivalent carcasse. Le kilo vif du chevreau est valorisé, selon les saisons entre 2,6 euros (avril-août) et 4,2 euros (décembre). Au mois de mars, veille des fêtes de Pâques, il avoisine les 3,5 €/kg.