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VACHES LAITIÈRES

Les solutions pour réduire l’astreinte de la traite évoluent

Monotraite, modulation des horaires, robots… Les éleveurs qui souhaitent réduire leur temps d’astreinte passé à la traite, sans altérer la qualité du lait, possèdent de nombreuses techniques. Explications.

Les solutions pour réduire l’astreinte de la traite évoluent
En France, l’Inra, devenu Inrae en 2019, s’est penché sur l’impact de la monotraite des vaches laitières dès la fin des années 1990. ©Pixabay

La monotraite des vaches laitières a fait sa première apparition dans les années 1980 en Nouvelle-Zélande. En France, les essais sur bovins ont démarré en 1996. Ces tests, menés par les unités expérimentales de l’Inra d’Auvergne (devenu Inrae Clermont-Auvergne-Rhône-Alpes), comportaient deux objectifs : réduire la quantité d’aliments concentrés distribués aux animaux et diminuer l’astreinte des éleveurs.  La monotraite utilisée en fin de lactation Selon Dominique Pomiès, ingénieur à l’Inrae, qui a suivi ces études et publié des conclusions en 2010, la monotraite provoque systématiquement une diminution immédiate de la production laitière. « Quand cette pratique est appliquée dès le vêlage, l’écart de production augmente rapidement, jusqu’à dépasser les 30 % après le premier mois de lactation, détaille l’expert. Si la monotraite se prolonge durant toute la lactation, cet écart r...

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