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L’effet mâle : comment ça marche en théorie ?

L’effet mâle : comment ça marche en théorie ?
Les mâles déclenchent les ovulations des brebis au printemps. ©Ciirpo

L’effet bélier se rencontre exclusivement sur des brebis qui ne sont pas en saison sexuelle, c’est-à-dire du début de printemps au milieu de d’été. En effet, à l’automne, les brebis ovulent et acceptent le bélier pour l’accouplement tous les dix-sept jours en moyenne. D’autre part, seules les femelles de types désaisonnées répondent à l’effet mâle. En théorie, les races dites saisonnées y répondent très mal, voire pas du tout, à l’exception de certaines lignées. Enfin, les agnelles ne sont pas ou peu réceptives à l’effet mâle. Voilà comment ça se passe au niveau hormonal. Lorsque les béliers sont introduits dans le lot de brebis, une partie d’entre elles ovule dans les deux à quatre jours qui suivent. Cependant, cette ovulation n’est pas accompagnée d’œstrus. Selon les brebis, il y a ensuite deux possibilités.

Des saillies 19 ou 25 jours plus tard

Pour une partie des brebis, une seconde ovulation est induite dix-sept jours plus tard, cette fois associée à des chaleurs. Un premier pic de saillie a donc lieu dix-neuf jours après l’introduction des béliers. Pour les autres brebis, la seconde ovulation suit après un cycle de courte durée (de l’ordre de six jours), elle aussi non fécondante. Une troisième ovulation est induite dix-sept jours plus tard, cette fois associée à des chaleurs. Un second pic de saillies a donc lieu autour du 25e jour après l’introduction des mâles. 

Pour en savoir plus, une fiche Ciirpo est à votre disposition sur ciirpo.idele.fr : « L’effet mâle en 6 questions réponses ».

Laurence Sagot, Idele-Ciirpo
Les activités du Ciirpo sont financées par l’Union européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire.