FDSEA et JA ont rencontré les parlementaires
Le 1er mars, la FDSEA et Jeunes Agriculteurs Drôme ont reçu les parlementaires pour détailler les revendications qu’ils portent depuis plusieurs mois.

l’agriculture du département des mesures nationales et européennes décriées depuis le début des mobilisations.
Objectif : que députées et sénateurs puissent défendre au mieux les spécificités drômoises dans les discussions
nationales. ©MD-FDSE26
Sénateurs et députées étaient invités la semaine dernière par la FDSEA et Jeunes Agriculteurs Drôme. Objectif : rappeler les revendications nationales portées depuis le début de la mobilisation des agriculteurs et les contextualiser dans le cadre spécifique de l’agriculture du département. Les députées Mireille Clapot et Emmanuelle Anthoine étaient présentes, ainsi que le sénateur Bernard Buis. Les sénateurs Marie-Pierre Monier et Gilbert Bouchet étaient représentés par leurs attachés parlementaires.
« L’idée de cette rencontre, ce n’était pas de rentrer dans un débat mais de donner à nos parlementaires des éléments concrets pour que, lors des discussions au sein de leur groupe ou dans le cadre de leur fonction à l'Assemblée nationale ou au Sénat, ils aient en tête les spécificités drômoises », indique Jordan Magnet, vice-président de la FDSEA 26 et membre du bureau de JA 26.
Parmi les sujets à l’ordre du jour : les questions relatives aux politiques européennes et la nécessité d’obtenir des clauses miroirs dans les accords commerciaux internationaux. « Nous avons par exemple présenté le cas de la filière avicole drômoise, illustre Jordan Magnet, véritable système d’économie circulaire, depuis la production de l’alimentation jusqu’à l’abattage des volailles, et qui se trouve fragilisée par les décisions européennes. » Sur l’agriculture biologique, les deux syndicats ont également listé des pistes de travail pour sortir de la crise actuelle.
« Pas de transition sans solution »
Autre revendication défendue lors de cette rencontre : le principe « pas de transition sans solution ». Qu’il s’agisse de réglementations sur l’usage des produits phytosanitaires ou encore sur l’eau, FDSEA et JA ont de nouveau plaidé pour des transitions sur « le temps long ». « L’enjeu notamment, c’est de ne pas se trouver dans des cas où la France soit la seule à interdire des molécules et où des filières locales sont flinguées au profit de produits d’importation », poursuit Jordan Magnet.
Prédation, pertes des ICHN pour les zones défavorisées simples, plan pour l’élevage, loi Égalim, calcul de la retraite sur les 25 meilleures années, simplification administrative, limitation des contrôles des exploitations mais aussi enjeu du renouvellement des générations ont fait parti des nombreux points abordés lors de cette rencontre. La balle est désormais dans le camp des parlementaires.