Deux parlementaires dans deux caves viticoles

Le 26 septembre, Marie-Pierre Monier et Marie Pochon, respectivement sénatrice et députée de la Drôme, ont souhaité faire un point sur la vendange en cours et les problèmes rencontrés par les vignerons. Elles se sont rendus successivement à la cave coopérative de Suze-la-Rousse puis à celle de Vinsobres. À la Vinsobraise, elles ont été reçues par le tout nouveau président, Mickaël Jaume, et la nouvelle directrice, Estelle Tata. La rencontre a débuté avec un point sur l’avancée des vendanges, qui se termineront vers le 12 octobre. Globalement, 75 000 hectolitres (hl) sont annoncés et seulement 2 500 hl de blanc, soit une baisse de 10 à 15 % due à la diminution du rendement demandée par l’ODG, aux intempéries (grêle, sécheresse), au mildiou et autres maladies. La qualité est toutefois là et permet de bons espoirs sur le vin à venir. 

Des doléances à satisfaire d’urgence

Les problèmes inhérents à la profession ont été mis sur la table : transmission des structures et frais de succession, montant des retraites des agriculteurs, devenir de la viticulture et plan d’arrachage. Les relations avec la grande distribution et la pression sur les prix toujours plus bas alors que les exigences de celle-ci sont toujours plus grandes (normes HVE par exemple) ont également été abordées, ainsi la baisse de différence de prix entre conventionnel et bio incitant à la déconversion. Autre point : la mévente du vin rouge notamment, avec l'espoir de voir un jour un prix plancher pour chaque catégorie de vin (AOP, IGP). Enfin, il a été question des allègements de charges sur les saisonniers, dont l’embauche est indispensable aux différentes structures (caves coopératives ou particulières). La rencontre s’est terminée par une visite des installations de la coopérative la Vinsobraise. Les deux parlementaires sont donc reparties avec le plein d’informations mais aussi de doléances à satisfaire d’urgence.

M. O.