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Caprin

Adapter les chèvreries aux fortes chaleurs

Les chèvres sont très sensibles au stress thermique. Rayonnement et ventilation sont les deux points de vigilance à avoir pour que les chèvres s’adaptent aux fortes chaleurs.

Adapter les chèvreries aux fortes chaleurs
L’entrée des rayons du soleil dans l’aire paillée peut entraîner une hausse de température jusqu’à 2 °C. ©EA71

«En 1995, on faisait des bâtiments pour abriter les animaux du froid en hiver ; aujourd’hui, ces bâtiments doivent les protéger des fortes chaleurs en été », résume Sylvain Chopin, éleveur caprin en Saône-et-Loire. Depuis plusieurs années maintenant, le changement climatique bouscule la donne pour la conception des bâtiments d’élevage. À elle seule, une chèvre émet 1,7 litre d’eau par jour dans l’atmosphère. « Un mauvais renouvellement d’air entraîne une augmentation de l’humidité, du CO2 et de l’ammoniaque favorisant in fine le développement du microbisme », indique Caroline Sauvageot, animatrice du projet Cap’Climat Territoires à l’Idele. Le stress thermique n’est, en effet, pas à prendre à la légère, car ses effets sur le troupeau sont nombreux : baisse de la production, des taux, du bien-être, de la fertilité, de l’ingestion de fibres et d’eau… « Une chèvre se retrouve en &eacut...

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