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Fourrages

Ici on sèche le foin en ballots

Le Gaec de l’étang de Sion au Vigean dans le Cantal a investi dans le séchage de foin en ballots. Retour sur une première campagne satisfaisante.

Ici on sèche le foin en ballots
©PO
L’an dernier, 400 ballots, soit 140 tonnes de foin, ont été séchés, pour une facture de 4 000 € de carburant.

Dans une autre vie, Pierre Baladuc aurait pu être astronome, lui qui est toujours attentif à l’alignement des planètes. Installé en 2022 en production laitière au Vigean avec une cinquantaine de prim’holsteins, l’éleveur, en perpétuelle quête d’innovations, a étrenné en juin dernier une installation de séchage de foin, non pas en vrac mais en ballots. « Cela faisait déjà plusieurs années que je m’intéressais au séchage en grange, et quand la fromagerie Duroux (en accord de collecte avec la coopérative Volcalis, ndlr) a lancé son cantal tout foin, je me suis dit que le train était peut-être en train de passer et que c’était le moment de le prendre, en optimisant la qualité de mon fourrage », expose l’agriculteur, sérieusement freiné cependant par le montant de l’investissement d’une telle installation au regard de la plus-value attendue sur la rémunération de son lait (+ 40 €/1 000 l). Fini l’enrubannage

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