Interrogé par l’agence Agra Presse sur l’état de la récolte de miel de printemps 2024, le porte-parole de l’Unaf (producteurs de miel), Henri Clément, rapporte que les premiers retours de terrain dessinent « une année catastrophique sur l’ensemble du territoire français, ce qui est assez rare ». L’année a d’abord été marquée par un printemps doux qui a permis des sorties précoces, mais les insectes ont subi, par la suite, beaucoup de pluies qui ont empêché les vols ; quant aux fleurs, elles ont essuyé des vents et des gelées tardives dans de nombreuses régions. Les récoltes de miel de colza et d’acacia seraient particulièrement mauvaises. Le bilan complet devrait être connu en septembre-octobre.
Pour rappel, les miels de printemps représentent 20 à 30 % des récoltes annuelles, selon les régions. Les apiculteurs français sortent d’une « bonne récolte » 2023, marquée toutefois par un fort gradient nord-sud lié aux effets accrus de la sécheresse et des gelées tardives dans la partie méridionale.