Agroalimentaire
Comptoir rhodanien lance sa marque de jus de fruits premium
Doté d’un atelier industriel de transformation, le Comptoir rhodanien lance sa propre marque de jus de fruits premium. 3 000 tonnes de fruits devraient être transformées cette année.
Donner naissance à des jus et nectars de grande qualité, c’est le pari lancé par Le Comptoir rhodanien. « C’est une nouvelle aventure, un nouveau métier, un challenge pour l’entreprise et ses équipes », confie Christophe Soulhiard, président fondateur de l’entreprise de production et d’expédition de fruits située à Tain-l’Hermitage. Six millions d’euros ont été investis en 2019 pour s’équiper d’un atelier industriel de transformation. Pourquoi ? « Avec un cahier des charges de la grande distribution de plus en plus compliqué, 10 à 20 % des fruits sont écartés, répond Christophe Soulhiard. Notre idée est de les valoriser en les transformant en jus de fruit premium. » L’épisode exceptionnel de grêle de 2019 - avec énormément de fruits marqués non commercialisables « mais d’excellente qualité » - a été un un argument supplémentaire.
Une marque : Juste le choix du fruit !
« Nous allons valoriser la totalité de nos productions et celles de nos quatre cents producteurs », assure Christophe Soulhiard, président fondateur du Comptoir rhodanien.
Une marque a été créée : Juste le choix du fruit ! Sont ciblés les cafés, hôtels et restaurants ainsi que les cavistes et les épiceries fines. La gamme comprend six nectars (abricot, pêche jaune, pêche blanche, pêche de vigne, poire et fraise) et quatre jus (pomme, tomate, orange, ananas). Hormis ces deux derniers fruits, tous les autres sont produits sous origine France, voire Drôme et Ardèche. « Notre marque était déjà dans les tuyaux en 2020 mais son lancement a été freiné avec la fermeture des cafés, hôtels et restaurants du fait de la pandémie de Covid-19, explique Christophe Soulhiard. 2022 est donc l’année du lancement. »
« Nos marges de progression sont énormes »
Quelque 3 000 tonnes de fruits devraient être transformées cette année (contre 1 500 l’an dernier). Les jus et nectars seront commercialisés dans une trentaine de points de vente. Comptoir rhodanien ambitionne de proposer un produit premium accessible au plus grand nombre de consommateurs par « un prix raisonnable », et ce grâce à une maîtrise complète de la chaîne « de l’arbre à la bouteille ». Sans être élitiste, ni bio, Comptoir rhodanien privilégie un produit artisanal et régional issus de fruits conduits en agriculture raisonnée, si possible en zéro résidu de pesticides.
« Ce nouvel atelier doit être un véritable tremplin pour le développement de l’entreprise ces prochaines années, promet Daniel Gaillard, directeur général associé du Comptoir rhodanien. Nous estimons notre volant d’affaires de trois à quatre millions d’euros dans les trois ans. » Christophe Soulhiard ajoute : « Nos marges de progression sont énormes, le produit plaît, nous avons de bons retours ».
Christophe Ledoux
L’atelier industriel de transformation du Comptoir rhodanien, qui fonctionne en 2 x 8 heures avec une trentaine de salariés, permet de produire 2 000 bouteilles à l’heure. Hors saison fruitière, il est alimenté par des purées de fruits stockées en fûts aseptiques qui conservent la qualité.
