Projet agro-environnemental et climatique
Une réussite  dans les Baronnies provençales

Une réussite  dans les Baronnies provençales
Accompagner les éleveurs qui pâturent seuls en montagne et lutter contre la fermeture des milieux sont les deux nouvelles mesures mise en œuvre en 2024. ©crédit : Anne-Lore Mesnage

Le syndicat mixte du parc naturel régional (PNR) des Baronnies provençales accompagne depuis 2015 les agriculteurs et agricultrices volontaires dans leur transition agroécologique, via une aide à la mise en place de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). En 2024, cinquante contrats ont été signés sur la partie drômoise du parc et quatre sur la partie Haut-alpine. Les MAEC sont « un levier incitatif pour continuer la transition écologique et agricole, explique Nicole Peloux, présidente du PNR des Baronnies provençales. Elles permettent aux agriculteurs et agricultrices d’améliorer leurs pratiques, mais aussi de valoriser ce qu’ils et elles font sur leurs exploitations pour préserver l’environnement. Tout le monde y gagne : les professionnels, l’environnement et in fine le consommateur qui dispose de produits à haute valeur ajoutée. »
Deux nouvelles mesures adaptées aux enjeux locaux ont vu le jour en 2024 sur la partie drômoise du PNR. La première concerne les estives individuelles, afin d’accompagner les éleveurs qui pâturent seuls en montagne. L’objectif est de maintenir l’équilibre des espaces pastoraux en s’appuyant sur un plan de gestion qui permet d’orienter l’exploitant vers des pratiques durables. La seconde mesure porte sur la lutte contre la fermeture des milieux afin d’aider à la défense contre les incendies. Son objectif est de soutenir le pâturage permettant l’entretien des milieux et donc une action favorable et efficace à la défense de la forêt contre les incendies (DFCI).
L’État, l’agence de l’eau et l’Europe rémunèrent les professionnels pendant cinq ans sur la base des hectares engagés.
« Avec ces deux années de contractualisation, ce sont près de quatre millions d’euros sur cinq ans qui bénéficieront aux éleveurs des Baronnies provençales, et dans une moindre mesure aux viticulteurs », affirme Nicole Peloux.