Après deux ans d’interruption pour cause de Covid, les 51 appellations d’origine protégées que compte la France, en fromages (46), beurres (3) et crèmes (2) se sont réunies du 18 au 20 novembre à l’espace La Bellevilloise à Paris.
Après deux ans d’interruption pour cause de Covid, les 51 appellations d’origine protégées que compte la France, en fromages (46), beurres (3) et crèmes (2) se sont réunies du 18 au 20 novembre à l’espace La Bellevilloise à Paris. Un endroit qui n’a pas été choisi au hasard car cette ancienne Maison du Peuple se prévaut du qualificatif de forteresse culturelle. C’est dans ce lieu de débats et de concerts qu’Hubert Dubien, président du Conseil national des appellations d'origine laitières (CNAOL), entend « sensibiliser le public jeune aux AOP et à ce qui se cache derrière le cahier des charges (…) car ce sont les futurs consommateurs et aussi les futurs éducateurs », a-t-il déclaré.
Caroline Le Poultier, directrice du Comité national interprofessionnel d’économie laitière (CNIEL) a quant à elle rappelé les deux défis majeurs auxquels la filière lait doit faire face : l’attractivité du métier liée au renouvellement des générations et « expliquer aux consommateurs leur engagement ». Elle a aussi souligné les deux richesses qui la caractérise : « la filière lait est souveraine » et les AOP permettent au sein des territoires de concilier « traditions et modernité ». « Les AOP garantissent l’authenticité des produits et leur terroir, un mot intraduisible dans d’autres langues. Le logo permet de protéger des imitations et des usurpations », a conclu le président de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), Philippe Brisebarre.
