Fiscalité
La filière brassicole craint de nombreuses fermetures
Après l’adoption d’une augmentation des taxes de l’ordre d’un milliard d’euros à l’occasion de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la filière brassicole, représentée par Brasseurs de France craint « la fermeture de centaines de brasseries », dans le pays.
Après l’adoption le 23 octobre, en commission des Affaires sociales, d’une augmentation des taxes de l’ordre d’un milliard d’euros à l’occasion de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la filière brassicole, représentée par Brasseurs de France craint « la fermeture de centaines de brasseries », dans le pays.
Dénonçant « un coup de massue (pour) le secteur dans son ensemble », Brasseurs de France rappelle les obstacles économiques que la filière a dû surmonter au cours des quatre dernières années dont une augmentation des coûts de production (bouteilles, canettes, électricité, gaz…) estimée entre +30 et +50 % d’augmentation.
« Alors qu’une brasserie cesse son activité chaque semaine, ces augmentations viendront amplifier ce phénomène » s’est inquiétée Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France. Il reste 2 500 brasseries en France. Les activités liées à la filière représentent 130 000 emplois pour un chiffre d’affaires total de 15 milliards €.